Les pièces d'usure au banc d'essai
Afin de conseiller au mieux leurs clients, trois salariés de lentreprise GANAYE viennent de réaliser un test sur des pièces...
La Vienne Rurale (journal hebdomadaire spécialisé dans l'agricole du département de la Vienne 86) a mis en en avant nos travaux de test de pièces d'usure agricoles en plein champ avec l'un de nos agriculteurs partenaires.
Voici le contenau de l'article écrit par Elisabeth HERSAND (parution du 04.09.2015 en page 6)
Les pièces d’usure au banc d’essai
Afin de conseiller au mieux leurs clients, trois salariés de l’entreprise GANAYE viennent de réaliser un test sur des pièces d’usure de charrue.
Même si l’été a été particulier en terme de météo, et que cela n’a pas été sans impact sur la compaction et l’état des sols, Olivier Laplante, Cédric Barrault et Rémi Lucas ont mené leur projet à bout. Tous les trois commerciaux au sein de l’entreprise GANAYE, ils ont eu l’idée d’évaluer la qualité des pièces d’usure qu’ils commercialisent. Pour le faire en conditions réelles, un agriculteur de la Vienne, Florent Bussereau a accepté de se prêter au jeu. Sur sa charrue, quatre lignes de pièces d’usure (pointe, soc, étrave, contre sep) de fournisseurs différents ont été installées, et particulièrement suivies.
« Dès que Florent labourait 15 hectares, nous venions peser et observer les différentes pièces d’usure » explique Cédric Barrault. Des labours qui ont été réalisés sur 60 ha de champs de colza, à Archigny, sur des terres assez hétérogènes, avec peu de pierres. Il y a quelques jours, c’est pour le contrôle final que Cédric Barrault et Olivier Laplante sont venus chez l’agriculteur de la Vienne. Même s’il est encore trop tôt pour donner un résultat précis, les commerciaux s’avouent agréablement surpris par certaines pièces.
« Finalement nous vendons des pièces premier prix qui ont une usure peu importante ». Dans les semaines à venir, les différentes données vont être étudiées de près, pour donner un taux d’usure à l’hectare, pour chaque pièce, ainsi qu’une indication du prix à l’hectare.« Les opérations de changement de pièces doivent être prises en compte, car cela représente souvent beaucoup de temps ».
Après ces premiers tests, d’autres vont être faits sur des pièces carbure, ainsi que sur des pointes de déchaumeur. « Nous avons notamment des pointes à montage rapide que nous allons soumettre au test » ajoute Cédric Barrault. L’entreprise, spécialisée dans la vente d’équipement pour le machinisme et l’élevage, et implantée en Vienne et Deux Sèvres, utilisera ensuite ces données pour conseiller et orienter sa clientèle.
Elisabeth HERSAND
Jounaliste à la Vienne Rurale